École Nationale Supérieure d’AudioVisuel - Université Toulouse Jean Jaurès
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Une brève histoire de l’ESAV (1979-2011)

vendredi 15 octobre 2010

Au commencement…

En 1978 le Conseil d’Administration de l’Université de Toulouse-Le-Mirail décide la création d’un département autonome d’enseignement de la communication audiovisuelle, sur les bases de principes singuliers, dégagés par le rapport d’une commission, mixte, d’enseignants et d’IATOS.
Selon ses conclusions, il s’agit de « contribuer à la formation professionnelle de ceux qui se destinent aux métiers du Journalisme, de la Radio, de la Télévision et du Cinéma ; de contribuer à la formation de futurs enseignants appelés de plus en plus à utiliser les Techniques Audiovisuelles ; de répondre à la demande de ceux que leurs goûts et leurs aptitudes orientent vers les moyens d’expression audiovisuels. »

La première promotion de l’ESAV voit le jour en 1979. D’abord réservée aux seuls étudiants de l’Université de Toulouse le Mirail, la formation a pour but d’enrichir la compétence majeure et de lui donner des caractères de flexibilité que réclament les fonctions d’un activateur de l’audiovisuel. Devant le succès de cet enseignement, parfaitement relayé par la profession et avec l’aide conséquente du Ministère de l’Éducation Nationale, le recrutement est élargi à tous les étudiants titulaires d’un L2, quelle que soit l’université d’origine.

Institut universitaire professionnalisé

Lorsque l’appel d’offre concernant les IUP circule, il y a une telle concordance de principes qu’un dossier est déposé dans le but de fortifier et de développer cet enseignement universitaire, déjà à finalité professionnelle. Cette nouvelle identité amène un surcroît de candidatures et surtout une participation très active de la profession qui permet, désormais, un déroulement efficace d’une formation alternée sur laquelle a été beaucoup misé.

Un Institut Universitaire Professionnalisé d’Études Audiovisuelles est créé le 8 octobre 1991 : à cette date, le Conseil d’Administration a donné son accord par un vote à la majorité des 2/3, pour la transformation en institut interne au titre de l’article 33. Le contrat d’établissement 92-95 de l’UTM le présente comme une formation d’excellence à développer et le place parmi les grands enjeux pédagogiques.

C’est un fait, le développement de ce pôle professionnalisé est reconnu comme une des missions établies de l’Université de Toulouse-le-Mirail.

L’enracinement au 56 rue du Taur

Dans les années 1990, l’ESAV prend encore de l’ampleur. De plus en plus de films sont tournés et archivés. Le corps enseignant s’étoffe. Une médiathèque est créée. Les étudiants de l’ESAV, bien qu’installés sur le campus du Mirail, fabriquent les décors de certains de leurs films rue du Taur et découvrent librement les films du patrimoine juste en face à la Cinémathèque. Parallèlement, en 1995, l’ESAV crée le Laboratoire de Recherche en Audiovisuel, habilité au titre d’Équipe d’Accueil (E.A. 4154) pour des doctorats consacrés au champ de l’audiovisuel.

Après un long combat et un important chantier, l’inauguration de l’ESAV, rue du Taur, a enfin lieu, le 3 novembre 2003. Un retour naturel de l’école dans des locaux et un quartier familier, blotti entre la Cinémathèque de Toulouse et le Cinéma ABC. L’ESAV dispose désormais d’installations fécondes pour la création audiovisuelle et universitaire.

En 2009, alors que le fondateur de l’école, Guy Chapouillié a achevé son dernier mandat, le Ministère, sur proposition du conseil d’administration de l’École, nomme directeur Jean-Louis Dufour, maître de conférences (et ancien étudiant de l’école en 1979). Une perpétuation de l’esprit création-recherche qui anime l’ESAV depuis ses débuts.

Outre son enracinement et ses multiples initiatives pour la valorisation culturelle à Toulouse et en région, l’ESAV cultive une politique de conventions internationales (partenariats institutionnels, nombreux échanges à l’étranger, etc.) et de conventions de stages (offres d’entreprises, réalisations, etc.) qui permet de nourrir une dynamique cruciale pour les étudiant(e)s. Des étudiant(e)s qui viennent des quatre continents avec une prédominance de nationalités d’Amérique du Sud, d’Europe de l’est, d’Afrique du Nord et d’Asie.

À suivre...

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